top of page
Et la Loire coulait dans ma tête

  Jean Lebon - il y a pire, comme nom - vit seul avec sa mère entre la station-service et ses promenades solitaires vers la rivière qu'il aime tant. Après le départ de son père, attiré par les berges du fleuve Congo, Jean, depuis son petit coin, dans le pli de la rivière, lance dans l'eau des petits papiers comme autant de lettres, comptant sur le fleuve pour les délivrer à son père, de l'autre côté de la terre, en les imaginant voyager sur les eaux du plus long fleuve de France, puis affronter les tempêtes de l'Océan, croiser des paquebots et des pétroliers géants, aborder les côtes inconnues avant de remonter à l'intérieur des pays verts, là où le soleil rouge se couche sur d'immenses fleuves jaunes...

 

  Lorsqu'il apprend la nouvelle de la construction d'un barrage, c'est aussi en lui que se rompt la coulée lente du cours de sa vie. Et alors vont couler les flots retenus pendant toutes ces années... Il est des petites blessures qui font les grandes déchirures!

Partant de l'idée selon laquelle si les contes et légendes d'aujourd'hui sont les faits divers d'hier, est-ce que les faits divers d'aujourd'hui seront les contes et légendes de demain, j'ai construit "Et la Loire coulait dans ma tête..." comme un journal intime pour être l'occasion d'un seul en scène où les mots se joignent à la musique dans une narration douce amère de laquelle ressurgit tout un pays.

Evolutions scéniques dirigées par Sylvain MARGARIT

Décors réalisés parJean-Pierre SURREL

Conseils musicaux orchestrés par Christophe LAC

Aides légendaires contées par Patrice REY

Occitan supervisé par Hervé QUESNEL

 

 Un grand merci à Yannick JAULIN pour son coup de pouce essentiel !  

bottom of page